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Actualités paroissiales
Partage
du 1er octobre au 30 novembre
Exposition dans l’église « Femmes d’espérance aux XVIII et XIXe siècles »
Vendredi 27 septembre
19h-20h30 Études bibliques
Dimanche 29 septembre
11h Culte dominical
12h30-15h Groupe de jeunes
Mercredi 2 octobre
19h-20h Des questions/des réponses (Zoom)
Dimanche 6 octobre, 13 octobre, 20 octobre, 27 octobre
11h Culte dominical
Vendredi 4 octobre
14h Sortie paroissiale
Dimanche 6 octobre
11h Culte des Récoltes avec service d’offrande et CBE, liturgie de l’Eglise verte
17h Bouquet poétique et musical
Mardi 8 octobre
19h-20h Prière et partage
Vendredi 11 octobre
19h-22h30 Conseil presbytéral
Dimanche 13 octobre
11h Culte dominical
11h-15h Jardin biblique et catéchisme
Mercredi 16 octobre
19h-20h Des questions/des réponses (Zoom)
Vendredi 18 octobre
19h-20h30 Études bibliques
Dimanche 20 octobre
11h Culte dominical
12h30-15h Groupe de jeunes
Dimanche 27 octobre
11h Culte de la Réformation
du 2 au 3 novembre
Synode ILP
Dimanche 3 novembre, 10 novembre, 17 novembre, 24 novembre
11h Culte dominical
Dimanche 3 novembre
11h Culte dominical
17h Chorale gospel Voice2gether
Mercredi 6 novembre
19h-20h Des questions/des réponses (Zoom)
Vendredi 8 novembre
19h-22h30 Conseil presbytéral
Mardi 12 novembre
19h-20h Prière et partage
Dimanche 17 novembre
11h Culte dominical
11h-15h Jardin biblique et catéchisme
Mercredi 20 novembre
19h-20h Des questions/des réponses (Zoom)
Vendredi 22 novembre
19h-20h30 Études bibliques
Dimanche 24 novembre
11h Culte dominical
12h30-15h Groupe de jeunes
16h Récital d’accordéon classique (par Filip Erakovic)
Samedi 30 novembre
14h-18h Marché de Noël, avec participation de l’Eglise verte
Dimanche 1er décembre
11h Premier culte de l’Avent
17h Premier concert de l’Avent
Empruntons à la métaphore des Jeux Olympiques… profitons-en, ils ne se déroulent à Paris qu’une fois par siècle ! Ils sont bel et bien terminés, mais qu’importe le temps qui passe, pourvu que nous soyons à nouveau saisis par l’ivresse d’un souvenir de victoire d’un des sportifs qui nous ont tant fait vibrer pendant près d’un mois et demi. Cette aventure collective a de quoi alimenter longtemps notre enthousiasme grâce aux prouesses humaines partagées dans la bonne humeur, exemples de passion débordante et de farouche volonté. Qui peut dire que son cœur n’a pas palpité au gré des oscillations de cette flèche vivante dans l’eau nommée Léon Marchand ? Qui n’a pas admiré et salué l’abnégation de ce pourfendeur de balle jaune en tennis fauteuil, Stéphane Houdet ? Des moments de plénitude ressentis comme hors de la trame du temps réel, qui ont rechargé nos batteries dans la foi, c’est-à-dire la confiance, que les êtres humains peuvent réaliser de grandes choses ensemble, même en étant en compétition.
Au milieu de cette euphorie ‒ et désappointement très chauvin, parfois, lorsque l’espoir d’une médaille nous fila entre les doigts pour si peu (l’équipe de France de handball en sait quelque chose !) ‒, une phrase singulière prononcée par plusieurs journalistes de France Télévisions, maintes fois répétées, m’a interpellé pour nous : « Les sportifs sont arrivés avec leurs différences, ils repartent avec leurs ressemblances. » Quelle étrange idée moderne que ce désir de « clonage » qui serait l’apanage d’un évènement réussi, et la vertu pacificatrice dont le monde aurait besoin ! Se ressembler serait-il le but ultime pour trouver un bonheur commun ?
N’en déplaise à ces journalistes, forgerons de l’âme bien pensante peut-être, l’humanité vit de l’inverse ! D’ailleurs, la commune richesse de tous ces athlètes reste bien leur altérité, leur singularité inaliénable : elle leur permet justement de faire valoir leur spécificité par rapport à leurs rivaux dans les stades. Leur unique ressemblance est bien ce désir de réaliser la différence pour obtenir le Graal d’une médaille. Et c’est bien cette recherche de disparité de mise en œuvre dans la poursuite de ce but olympien qui a fécondé le monde pendant ces Jeux, générant engouement et déception parfois, force et respiration, etc. bref une vie dynamique et positive.
En sus de ce formidable hymne à la diversité féconde, quel enseignement particulier pourrait prolonger ce temps exceptionnel d’humanité et alimenter notre foi engagée, tout en évitant que le soufflé ne retombe d’un coup dans une banale matérialité ? Je vous propose de chercher une piste de réponse du côté de l’apôtre Paul : il nous offre une clé de compréhension qui ouvre le temps humain au temps de Dieu, et le fait ainsi résonner.
« Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu’un seul remporte le prix ? Courez de manière à remporter. Or tout lutteur se maîtrise en tout ; ceux-là le font pour remporter une couronne périssable ; nous, pour une couronne impérissable. » (1 Co 9, 24-25). Nos athlètes nous ont donc montré la voie de la persévérance maîtrisée et de l’implacable désir… que notre foi ne peut qu’emprunter en exemple pour servir Dieu avec la même fougue et la même joie désirante… à vos starting-blocks, Noël est en perspective, impérissable !
Emmanuel Argaud, pasteur de la paroisse
Esaïe 50, 5-9
Jacques 2, 14-18
Marc 8, 27-35
(Textes du jour)
Pour cette prédication, Emmanuel m’a dit : tu peux choisir le texte biblique que tu veux. Belle confiance… et rude cadeau, car il y a tant de beaux textes dans la Bible ! Par ton ordination – reconnaissance de ministère, Emmanuel, tu deviens pasteur de l’Eglise protestante unie de France, et ton ministère s’insère dans la communion des Eglises, au sein de l’unique Eglise de Jésus-Christ. Alors il m’a paru important que les passages de l’Ecriture lus et commentés cette après-midi soient les « textes du jour », lus dans beaucoup d’Eglises et de temples protestants et catholiques aujourd’hui. J’ai donc regardé les trois textes du jour, dans la perspective d’y trouver une parole qui nous parle du ministère de pasteur. Eh bien nous voilà servis !
1. Trois textes rudes pour une fête !
a. Esaïe : des adversaires
Premier texte, extrait du livre du prophète Esaïe… Il y est question de personnes qui s’acharnent sur le psalmiste, qui le battent, qui lui crachent au visage, qui l’insultent. Est-ce ainsi que se vit le ministère pastoral ? Est-ce ainsi que tu le vis, Emmanuel ? Y a-t-il des gens qui t’arrachent la barbe ? Et toi, cherches-tu la bagarre ? Si quelqu’un ose me faire un procès, qu’il vienne, dit Esaïe… Qui veut être mon adversaire ? Qu’il se présente face à moi ! Tu veux te battre ? OK, je suis là ! Drôle de texte pour ce jour, même s’il est vrai qu’il peut y avoir des difficultés dans la vie d’un pasteur, des épreuves, de l’adversité. La vie d’Eglise n’est pas le Royaume de Dieu. Comme le disait Bonhoeffer, nous ne vivons pas dans les réalités dernières – l’événement de la révélation, le Royaume de Dieu – mais dans les réalités avant-dernières – le monde et ses réalités humaines. Et celles-ci sont traversées de tensions et de conflit. Mais aujourd’hui est un jour de fête !
b. Jacques : les actes
Alors j’ai regardé le deuxième texte. Une réflexion de la Lettre de Jacques sur la tension entre croire et agir, entre foi et actes. Là aussi, drôle de texte pour aujourd’hui. Martin Luther appelait cette lettre « épître de paille » car il lui semblait qu’elle s’opposait à la doctrine du salut par grâce seule. Il est vrai que le ministère d’un pasteur traverse deux dangers. Le premier est de se cantonner aux affaires spirituelles, le deuxième est de sombrer dans l’activisme. Je ne connais pas ton agenda, Emmanuel, mais je crois que, pour un pasteur, le deuxième risque est le plus grand. Et voilà que ce texte de Jacques peut sembler y encourager. La foi seule ne sert à rien si elle n’y a pas d’actes, les actes prouvent la réalité de la foi. Cela peut sembler un brin provocateur dans une Eglise luthérienne. Nous croyons à la force du sola fide, la foi seule, qui dit que notre salut ne passe pas par les oeuvres, n’est pas indexé sur nos mérites, mais se vit dans la confiance totale en la grâce de Dieu. Alors peut-être que le troisième texte sera plus joyeux ?
c. Marc : arrière, Satan !
Un extrait de l’évangile de Marc, où il est question de Pierre. Ah, pour toi qui es pasteur de la paroisse Saint-Pierre, cela tombe bien ! Sauf que ce passage nous montre Pierre qui, s’il fait une bonne réponse à la question de Jésus – « Pour vous qui suis-je ? Tu es le Christ » –, se voit ensuite rabroué sévèrement par Jésus qui lui dit : « Arrière, Satan ! ». C’est rude ! Est-ce un texte pour toi, Emmanuel, dont les pensées ne seraient pas celles de Dieu mais celles des êtres humains ? Une parole du Christ qui t’appelle à porter sa croix, comme si le ministère n’était pas assez difficile comme cela ? Alors je me suis dit que j’allais chercher d’autres textes pour aujourd’hui, pour ne pas gâcher la fête !
2. Bonnes nouvelles
Et puis je me suis ressaisi. Je crois que l’Ecriture est bonne nouvelle pour nous quand elle est reçue dans l’Esprit saint. Je crois qu’elle résonne comme parole de vie quand Dieu inspire nos coeurs à la recevoir comme sa Parole. Elle peut être surprenante, dérangeante, rugueuse, mais elle donne sens à notre existence. Alors j’ai retraversé ces textes pour les recevoir ainsi, pour toi Emmanuel mais aussi pour chacun et chacune de nous, et pour nous ensemble, Eglise du Christ.
a. Esaïe : Dieu à nos côtés
Le texte d’Esaïe parle d’ennemis. Mais il parle surtout de la présence de Dieu qui soutient celui qui est malmené. Il dit la présence de Dieu à nos côtés. Dieu avec nous. En hébreu, `Immanuw’el (עִמָּנוּאֵל ), Emmanuel ! Emmanuel, ce texte ne dit pas que tu es la présence de Dieu, il dit la présence de Dieu avec toi, pour toi dans ta vie et ton ministère, par toi aussi. La vie, pour chacun et chacune de nous, personnellement et collectivement, peut-être agitée, faite de doutes et de remises en question, de peurs et d’épreuves. Mais le coeur de l’Evangile est dit par le prophète : le Seigneur Dieu me vient en aide. J’entends ce texte comme une affirmation essentielle, qu’il nous faut réentendre régulièrement, en particulier quand on veut tout arrêter ou qu’on veut se débrouiller tout seul. Nous ne sommes pas seuls. Le Seigneur est à nos côtés. Et comme cela est parfois difficile à vivre, à ressentir, à recevoir, nous avons besoin de nous mette en disponibilité pour cela. Importance du ressourcement, de la prière. Importance des frères et soeurs en Eglise, communauté d’hommes et de femmes qui se portent les uns les autres. Qui se supportent les uns les autres, dans le double sens de prendre sur soi quand les autres sont pénibles – comme nous on l’est pour eux – et de se soutenir mutuellement. Emmanuel, tu n’es pas seul. Prends du temps pour la prière. Et appuie-toi sur les autres, ton Inspecteur ecclésiastique, tes collègues, les membres de ton Conseil presbytéral, tes paroissiens. Par eux et avec eux, le Seigneur est à tes côtés, il te vient en aide. Tu n’es pas seul.
b. Jacques : foi et amour
Tu n’es pas seul. C’est ce que je reçois de la Lettre de Jacques. Il ne s’agit pas d’une polémique aussi éternelle que vaine entre la foi et les oeuvres. Il ne s’agit pas d’agir pour agir, encore moins d’aligner des mérites comme des médailles en vue du salut. Si on lit bien ce texte, ce qui se trouve au coeur de la réflexion de son auteur c‘est le souci des autres. L’attention à celui ou celle qui a des manques fondamentaux, se vêtir, manger… on pourrait ajouter : à celui qui est seul, qui n’est pas respecté, qui est maltraité, qui a besoin d’être aimé. Sola fide n’est pas seulement une affaire entre moi et Dieu. La confiance absolue en la grâce de Dieu ne me replie sur moi-même. Luther définissait l’être humain pécheur comme « homo incurvatus in se », courbé sur soi-même. La foi c’est le contraire. C’est ce qui, en me libérant du poids de faire mon salut, me rend disponible aux autres. Elle me décentre, me déplie, me décourbe, me libère, m’engage. La foi est une réponse, donc une responsabilité. Elle n’est pas une démission mais un envoi en mission. Elle fait place à l’autre quand il a besoin de moi. Pas pour gagner mon salut en faisant des bonnes oeuvres, mais comme fruit de ma foi, signe de la confiance que Dieu place en moi. Croire et agir sont comme les deux rames d’une barque. Une seule rame et l’on tourne en rond. Les deux ensemble on avance. Foi et actes. Etre et faire. Prière et engagement. Théologie et diaconie. Disponibilité à Dieu et disponibilité aux autres. Ce n’est pas une théologie du mérite, ni une invitation au sacrifice, ni une incitation à l’activisme, mais un appel à conjuguer service de Dieu et service des autres. A donner sens à la foi dans l’amour des autres, et à donner sens au service dans le partage de l’espérance. C’est un appel pour toi, Emmanuel, à garder en articulation ces deux dimensions. Et, parce qu’on ne peut pas tout faire tout seul, à aider ta paroisse, à aider l’Eglise à tenir ensemble foi et actes. Car la foi n’est pas une fuite hors du monde – Laurent Gagnebin aime dire que « joindre les mains ce n’est pas croiser les bras » – mais engagement dans le monde. Elle n’est pas rites, formules, répétition, mais dynamique de vie.
c. Marc : suivre le Christ
Dynamique de vie. C’est ce que je reçois de l’évangile de Marc. Au début il y est question de confession de foi. « Qui dites-vous que je suis ? », demande Jésus. Et Pierre a la bonne réponse : « Tu es le Christ ». « Christ », terme grec qui est la traduction de l’hébreu « messie » : celui qui est oint, qui est désigné par Dieu pour accomplir son oeuvre, celui qui, porté par l’espérance de nombreuses générations, vient ouvrir le temps de Dieu. Confesser Jésus comme étant le Christ est doctrinalement pur. Pierre a la bonne réponse, comme un bon élève. Mais quand Jésus explicite la manière dont il est le messie, Pierre bloque. Jésus dit le rejet dont il est l’objet, la croix et la résurrection. Il le dit « ouvertement », « très clairement », précise Marc. Mais Pierre ne comprend pas. Il se met à faire des reproches à Jésus pour ces paroles. Il ne « com – prend » pas, il ne prend pas avec lui, en lui, les paroles de Jésus. Il refuse que la révélation passe par la croix et la résurrection. C’est en cela qu’il est Satan, l’adversaire. Satan n’est pas un personnage folklorique, c’est ce qui, dramatiquement, empêche la révélation de Dieu, nous détourne de la confiance. Ce jour-là, c’est Pierre qui est Satan. J’aime beaucoup Pierre car il est comme nous. Ses pensées sont davantage celles des humains que celles de Dieu. Il est plein d’élan pour confesser le Christ mais aussi pour lui reprocher de n’être pas comme il voudrait qu’il soit. Il est capable de sortir une belle formule – « tu es le Christ » – sans comprendre ce que cela signifie vraiment. Il croit et il peine à croire, en même temps. Ici et en d’autres occasions. Aux moments les plus importants, il défaille : il s’endort pendant la prière de Jésus à Gethsémané, il prend la fuite au moment de l’arrestation de Jésus, il affirme ne pas connaître Jésus dans la cour du Grand prêtre, il ne croit pas Marie de Magdala au matin de Pâques. Mais il est toujours là. Maladroit et fidèle. Comme la plupart d’entre nous. Comme toi, Emmanuel. Emmanuel, tu aimes le Christ et c’est le fondement de ta vocation ; tu annonces le Christ et c’est le coeur de ton ministère. Mais tu es un être humain ; ce n’est pas par tes propres pensées que tu seras fidèle, mais par la Parole de Dieu en toi. Te voilà appelé à garder vive ta vocation, à prendre garde à ne pas seulement enseigner mais à vivre, à ne pas seulement comprendre avec ta tête mais à prendre avec ton coeur, à vivre ce que tu annonces : le Christ crucifié est ressuscité. Le Christ crucifié, c’est-à-dire Dieu présent à nos côtés dans nos douleurs et nos épreuves, Dieu présent dans les gestes de solidarité envers celui ou celle qui n’a pas de quoi se vêtir ou manger. Le Christ ressuscité, c’est-à-dire Dieu présent dans les élans de partage, de vie, de justice, de foi, d’espérance et d’amour, de joie. C’est cela suivre le Christ, « porter sa croix » comme dit Jésus. Ce n’est pas un appel à la souffrance, c’est l’assurance que l’épreuve peut se traverser. Car la croix c’est le moment où tout bascule, pour nous, pour le monde. La profondeur de l’incarnation et la force de la résurrection. Porter sa croix, c’est suivre le Christ sur le chemin de la vie. C’est « sauver sa vie », c’est-à-dire la vivre dans la présence de Dieu. Nous ne sommes pas dans les réalités dernières mais dans les réalités avant-dernières. Mais les réalités dernières sont notre fondement, notre horizon, notre source. Nous vivons dans la réalité de ce monde mais le coeur éclairé par le Parole de Dieu, par la présence du Christ, dans le souffle de l’Esprit. Acrobates entre ciel et terre !
3. Chanter la vie
Emmanuel, tu as choisi de vivre cela et de le partager dans le ministère de pasteur. Tu as été appelé à te mettre au service de la mission de l’Eglise, avec d’autres et pour d’autres. Merci pour ton engagement, et merci au Seigneur. Que l’Esprit saint te renouvelle, jour après jour, dans l’assurance que Dieu est à tes côtés, dans l’ouverture aux plus démunis et dans la joie de partager l’Evangile. Alors tu pourras chanter en toi, chanter avec l’Eglise, chanter dans le monde avec les paroles du psalmiste que tu as choisies pour ce jour : « Tu me feras connaître le sentier de la vie ; j’ai d’abondantes joies devant ta face, des délices éternelles à ta droite. » (Ps 16, 11)
Pasteur Christian Baccuet
Seigneur, notre Dieu et notre Père,
bien souvent nous te disons : « Écoute, écoute Seigneur, ton serviteur te parle ».
Ne devrions-nous pas te dire, comme le petit Samuel :
« Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute » ?
Aujourd’hui, nous voulons nous mettre à l’écoute de ta parole.
Simplement nous tenir en ta présence.
Redis-nous ta bonté, ton honneur, ton pardon démesuré.
Rappelle-nous la puissance de ton amour et de ta compassion
pour celles et ceux qui s’égarent…
Parle Seigneur, et que tout en nous fasse silence.
Que se taisent les doutes et les impertinences,
que se taisent les certitudes et les revendications,
que s’apaisent nos angoisses et nos larmes pour qu’enfin,
nous acceptions d’ouvrir pour toi nos oreilles et notre cœur.
Oh ! Parle-nous Seigneur !
Toi seul peux nous conduire sur le chemin de la vérité et de la vie en abondance.
Amen
(Corinne Akli)
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